Une écologie du bonheur
Un de mes collègues à l’UCL a récemment écrit un livre de vulgarisation très intéressant. Beaucoup de thèmes sont abordés dont certains devraient intéresser directement tous les adeptes du GAC.
Il décrit notamment toute la difficulté de changer de façon durable nos comportements en matière d’environnement. Des études montrent que seule une minorité de gens (20% environ) est prête à le faire facilement. 20 % seront aussi réfractaires à tout changement. Au milieu, les 60% restant se laisseront porter par les habitudes de leurs voisins. Cela explique sans doute le succès initial du GAC, puis la réduction du nombre d’adeptes. Mais heureusement, en relançant régulièrement la machine et en re-sensibilsant ces 60 %, on peut faire venir d’autres personnes au GAC et voir revenir des anciens.
Le livre montre aussi que vivre proche de la nature rend non seulement plus heureux, mais aussi nous maintient en meilleure santé.
Vous serez plus vite remis si votre chambre d’hôpital donne sur les bois et vous aurez moins de congés de maladie si vous avez des plantes dans votre bureau et que la vue donne sur un parc plutôt que sur une cour en béton.
Le livre aborde aussi la question du bonheur animal, de l’émergence de nouvelles maladies dues au changement de l’environnement, des effets de ces changements sur les mouvements migratoires et se termine par plusieurs notes d’optimisme sur des politiques courageuses de développement durable menée par plusieurs pays comme le Bhoutan ou le Costa Rica.
A lire donc sans attendre !
Les références :
Eric Lambin. (2009). Une écologie du bonheur. Paris, Editions le pommier.
Post signé par: Olivier